marché Jean Talon

Il prend son vélo, et sort de son jardin par le portillon qui grince.

On suit la piste cyclable qui passe devant Mr Pincho.
Claire roule vite, elle prend un peu d’avance pour aller cherché Laïti et Fred.
Il pédale heureux, première sortie en vélo depuis cinq ans.

Au marché, André nous attend. Il va nous montrer les coins qu’il préfère.

hier, cinéma

Le long de la voie ferrée, on soulève une légère poussière, le sol est rouge, le fond de l’aire est chaud. La chaîne du vélo de Claire crie.

On remonte maintenant l’avenue Louis Hébert.

Installé dans un vieux canapé posé sur le trottoir, deux gars, bière à la main, regarde passer les gens. Derrière eux, accoudé à une balustrade, un gros monsieur arrose ses fleurs.

Le guichet donne sur la rue, une avancée de toit couverte d’ampoule, protège les gens qui attendent leur tour. Sur la façade, est annoncé, avec des lettres de plastique rouge translucide, le film de ce soir.

Sur un banc, un Monsieur est assis. Une pancarte passée au tour de son cou indique qu’il est mal voyant. Il regarde passer les jolies filles…

Salle une, on s’assied.
Un bouclé mange des pop-corn, un couple plus très jeune sort un paquet de chips, lui à côté de nous, gobe des bonbons.
On aurait dû manger avant de venir.

Franconia Notch Park

On revient juste de trois jours de rando dans la chaîne des Appalaches aux Etats Unis.

C'était beau.

kayak de mer

Petite journée kayak aux îles de boucherville. Derrière nous le port de Montréal.

La famille Lom en vacances

Ils sont venu passer des vacances au Québec. Après avoir suivi le grand prix de Montréal, Claire part avec eux pendant 1 semaine visiter le pays. Hôtel dans la forêt, pêche, balades, gîtes au bord du St Laurent et observation des baleines. Ils ont aussi croisé, je crois, ours et castors...

il aime

Les cerises de vignola à la liqueur.
Les arbres et leurs belles formes.
Elle qui vit de l’autre côté.
Son jardin ou il s’évade.
Sa maman qui lui manque.
Jouer du piano les fenêtres ouvertes.
Rire en se tapant sur les genoux.
Les terres de Magog où il est née.
Une lampe en forme de papier tue mouche géant.
Son enfance qui nous raconte si bien.
Tailler les plantes avec son sécateur rouge.
Parler à tout le monde de tout.

il ne sait pas s’arrêter.
Heureusement elle est là…

oxalis et basilic

il est d'accord

On a rencontré il l’été dernier.
J’ai eu envie de l’écrire.

Il ne sait rien.
J’en ai un peu mal au ventre.

On est en avril, je lui envoie par courriel le lien de notre blog.
- « Pourrais-tu lire la rubrique “ il“ et me dire si je peux continuer ?»

Trois heures vingt-deux plus tard il écrit :
“Alors, Benoît, on continue le «il», ok? C'est trop marrant. «Moi» je suis pas...peintre...non, je suis...musicien...disons! Mais toi alors, t'es un écrivain! Ça se sent de partout. T'a l'oeil et la plume, le ton juste, le mot clair, la phrase courte. Du beau français! L'esprit de la langue y est. Alors, ta mère avait bien raison : l'orthographe**, on s'en fout! C'est le talent qui compte. Et tu l'as, pas de doute possible. Et Claire et toi, c'est la folie douce, c'est le bonheur vorace, c'est la fureur de vivre. Rien de moins.“

Mon mal au ventre a disparu, je suis content.
Claire arrive…

Rencontres

Clic sur l’image pour lire et regarder le carnet rencontre

il nous invite

Il a une maison avec elle au bord d’un lac.

Claire a préparé nos affaires, la voiture est chargée.
On l’attend assis sur le trottoir. Le soleil est timide.

Il arrive, plume au chapeau.
On prend la 10 EST.
Feu rouge. À droite, Honda Civic, une fausse blonde se recoiffe. À gauche, visage livide, dans un gros GMC, un gars se fourre le doigt dans le nez. Nous, Dumas chante.

La maison est belle, elle est perdue entre deux rangs, face au lac Memphrémagog. Un grand érable la protège.

Un CD de jazz tourne, le feu brûle, il fait trop chaud, on prépart une tajine.
Il y a six chambres dans la maison, on n’arrive pas à choisir.

Des mouches sont emprisonnées entre les doubles-fenêtres, le soleil les a réveillées, elles me réveillent.
Du lit, on voit les champs, un petit bout du lac, le gros érable.
Claire dort encore, elle est belle.

On a parlé, mangé plein de bonnes choses, accroché le hamac, bu de la sève d’érable dans les sceaux de récolte, fait une balade dans les champs, fait des projets de travaux, visité une cabane de chasseur et enfin on a tout rangé pour rentrer.

Il fait nuit, on roule sur le Pont Champlain, ils dorment, Montréal s’est allumé, c’est beau…

il nous parle

Ca commence souvent par un toc toc à la fenêtre.
Il nous parle la tête en l’aire, on l’écoute la tête en bas.
En général il arrête quand le vent souffle trop fort, ou lorsque ses sacs plastiques lui font trop mal aux mains.
À chaque fois on se donne rendez-vous.

Depuis qu’il fait beau on entre par le petit portillon du jardin qui grince.

Il nous voit.
Il a toujours quelque chose dans la main, souvent un sécateur.
Les plantes tremblent.
Il sourit et commence juste après un bonjour rapide à nous raconter.

Il nous parle, on lui répond entre la rue et son jardin, devant son massif rond, assis autour de la table en mosaïque, devant le fusain aîlé, à côté des rosiers, face à l’évier…
Il tremble toujours un peu ; de joie, d’impatience ?…

Les histoires ne finissent pas toujours, mais débouchent à chaque fois sur une nouvelle, jusqu’au “ au revoir “…

Je vais l’aider, on va travailler un peu et parler beaucoup…

album

Trois semaines de vacances, 500 photos...
On les a triées, il en reste 50, c'était pas facile.

Vous pouvez voir ici notre album de la Côte-Nord.

On va où maintenant...

Nous revoilà

Trois semaines de vacances dans le nord. On a suivi la route des baleines.
C'était grand, beau et frais, on a adoré.
En voiture, en cannot, en vélo, à pied et en bateau cargo. Un petit album photo arrive bientôt.
En attendant voici notre itinéraire.