lundi 17 mars 2008

Aas en mars

Mon cœur se balance à droite, à gauche. Au milieu juste un peu d’eau.

L’avion se pose. Dans le bus, assis contre la vitre nos gros sacs entre les jambes on se regarde revenir…
Gare Monparnasse ; juste à temps on attrape notre TGV pour Pau.
Nos parents sont là, mon frère est plus grand que prévu, on s’embrasse fort.
On rentre, derrière nous cette gare un peu noire, il bruine.

L’hiver est presque passé, on a l’impression de n’être jamais parti. Le Québec sonne comme un rêve. Claire a fait l’infirmière à Oloron et moi le pisteur à Artouste.
Notre petite vie ici a repris, avec ceux qui nous ont manqué. On aimerait juste être plus près de vous, cousins à l’accent si doux…


4 commentaires:

fred a dit…

Vous ne savez pas ce que vous manquez! Les écoles fermées puisque les toits s'effondrent sous le poids de la neige. Les ponts qui tombent en morceaux puisque jamais entretenus. Et la shadow mobile qui tousse et qui perd son bronzage parcequ'elle n'a jamais vue autant de neige de sa vie en floride! Ahhh les amandiers!!! Bisous. F

Anonyme a dit…

Les bienfaits du voyage:
il faut partir pour revenir.
Au départ l'inconnu, un peu de stress, l'aventure...
De retour avec le cœur gros, mais tellement de souvenirs.
Je crois que vous avez les symptômes d'une bonne maladie: "La Bougeote" !
Et le monde est si grand!
C'est quand qu'on repart ?
A travers vos impressions, merci de nous avoir fait voyager un peu avec vous.
Bisous Séba

en avant toute a dit…

contente de revoir ta narration benoit. et de pouvoir vous suivre sur le blog avant de vous revoir. et je suis d acc avec fred, vous me manquez.
bisous
bene
lausanne n attend que vous ou la normandie ...

Anonyme a dit…

C'est nous les cousins à l'ccent si doux ???
à moi aussi vous me manquez
je pense d'ailleurs faire une excursion à Laruns cet été ... pour tous vous revoir
des bises et à bientôt
Louise