jeudi 5 avril 2007

danse

La porte s’ouvre, je dors.
Claire est là. J’aurais aimé me lever avant qu’elle n’arrive, mais ça n’a pas marché…

L’odeur du thé à la canneberge me réveille.
Le petit déjeuner est prêt. Dehors, il neige.

Je suis enfin lucide, Claire se couche.

Je suis assis pour travailler. À gauche la fougère étouffe le basilique, à droite Claire dort, de l’autre coté de la fenêtre la maison de il…
Je suis en train de construire un site internet pour essayer de mieux louer notre gîte.

Je rame. À peine le temps d’aller pisser trois fois et la journée passe.

Claire se réveille, s’habille et part chez “Epile 2000 “.

Elle revient et me prend par le bras. Il neige encore. On est sur la rue Marie-Anne. Le Magnolia va mieux. On attend au feu rouge. Derrière la vitrine, Montréal Moscou 2000$, pension complète. “Claire, tu penses qu’on peut encore patiner à Moscou ?“ Le feu est vert. On prend à droite dans la ruelle de la cordonnerie. La neige tiens sur sa polaire, elle est belle. Le métro est surchauffé. Une dame lit un gros bouquin. Changement de rame à Berri. Un grand tout mou se four le doigt dans le nez. Je le regarde. Il me voit… On s’arrête à Frontenac.

Ce soir c’est la onzième édition des printemps de la danse. On est à la maison de la culture de Frontenac. Je suis assis sur un siège trop dur. Un homme en collant rouge est plié en deux… Claire dis que c’est une femme. Le collant est bien rouge lui, mais elle n’est plus pliée, elle… roule. Ca s’appel “l’appétit du beau“. J’ai faim…
On applaudit, je fais des bisous à Claire, ils arrêtent d’applaudir.
Ils sont trois, ils regardent en l’aire, ils sautent, se montent dessus, roulent, courent, elle crie, il s’arrête, elle tourne… Je ferme les yeux… J’ouvre les yeux, ouf ils sont toujours là !
On applaudit. On est pas encore sûre de vraiment aimer. C’était “Alcôve“.
Maintenant des femmes de couleurs différentes se tiennent part la main. Une voie off raconte les difficultés du droit des femmes dans le monde. Elles dansent, toujours tenues les unes aux autres par les mains. On aime.
Vingt minutes plus tard, on applaudit et on rentre chez nous.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

on a l'impression d'être la-bàs nous aussi en lisant tes jolis textes, merci de nous faire voyager, rêver....