jeudi 28 juin 2007

hier, cinéma

Le long de la voie ferrée, on soulève une légère poussière, le sol est rouge, le fond de l’aire est chaud. La chaîne du vélo de Claire crie.

On remonte maintenant l’avenue Louis Hébert.

Installé dans un vieux canapé posé sur le trottoir, deux gars, bière à la main, regarde passer les gens. Derrière eux, accoudé à une balustrade, un gros monsieur arrose ses fleurs.

Le guichet donne sur la rue, une avancée de toit couverte d’ampoule, protège les gens qui attendent leur tour. Sur la façade, est annoncé, avec des lettres de plastique rouge translucide, le film de ce soir.

Sur un banc, un Monsieur est assis. Une pancarte passée au tour de son cou indique qu’il est mal voyant. Il regarde passer les jolies filles…

Salle une, on s’assied.
Un bouclé mange des pop-corn, un couple plus très jeune sort un paquet de chips, lui à côté de nous, gobe des bonbons.
On aurait dû manger avant de venir.

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